Tu remplis tes yeux, tu remplis ton ventre
T’avales, t’avales les choix du président
T’inventes une vie en rose à ta meuf
Morose amour tout beau, tout neuf à cinq
Et tu te plains que tu vois plus la main
Qui est dans ta main, qu’il faut qu’tu te crinques
Alors, su’l’zinc, tu sors ton cinq, tu trinques ta pinte
Mais big, toute bonne chose a une feinte
Le houblon, le boucan, la boucane, l’ambiance de fuite
C’est flagrant, délient tout de suite
Nos immondes grandes langues de vipères
Perverties, ‘tites agaces, gaspillant les mots
Dans le dos du monde
Alors qui est justement temps de le sauver des fléaux
Au fond de toi c’est ce que tu souhaites
Mais une proie de choix brille dans ta lorgnette
Et tu te jettes aux oubliettes, deviens la puppet
Du master drette dans tes bobettes saperlipopette
Big, dis-en des sornettes mais you shall never forget
Que ton mâle alpha guette ton âme analphabète
Hey big! Tu te tais tant que t’es dans la ouatte
Hey big! T’es pute tant que tu donnes la patte
Hey big! Tu boites tant que tu tends à droite
Hey big! Il est p’t-être temps que j’te lâche un wack
Hey big! Tu te tais tant que t’es dans la ouatte
Hey big! T’es pute tant que tu donnes la patte
Hey big! Tu boites tant que tu tends à droite
Hey big! Il est p’t-être temps que j’te lâche un wack
On t’invite au bivouac à retrouver la voix
Qui viendra faire taire ton vieux pattern austère
Comment giguer sous ce joug sans que jaillisse le jam
Qui rock ton coeur comme mille tam-tam
Ta maison, ta musique et ta muse muselées médusées
M’as-tu dit que ton panache panique
Que pus jamais tu jubiles que ton jus c’est d’la bile
Que ton talon d’achille c’est ton talent qui chill
T’laisser percer c’est la mort sûre et certaine
Tu te blindes par en-dedans contre les morsures soudaines
Du doute qui t’auréole de migraine
Et pour sûr ce qui te rassure c’est ta «chevelure d’apparence saine»
Hey big! Tu te tais tant que t’es dans la ouatte
Hey big! T’es pute tant que tu donnes la patte
Hey big! Tu boites tant que tu tends à droite
Hey big! Il est p’t-être temps que j’te lâche un wack
Hey big! Tu te tais tant que t’es dans la ouatte
Hey big! T’es pute tant que tu donnes la patte
Hey big! Tu boites tant que tu tends à droite
Hey big! Il est p’t’être temps que tu passes au batt!
Les outrancières escarmouches
Des amours rances au ras du ring te couchent
Gifle ta jou vence! Pus de cache-cache! Accouche!
Aie l’outrecuidance de l’ultime cartouche qui touche
Toujours danse au bras des fous farouches
Et rase tout à blanc sans souiller la souche
En tournant le talent sept fois dans ta bouche
Avant de dire et d’hurler ton «dur désir de durer»
Instigue! Ruse! Use ta brigue, big!
Oublie les mirages faut qu’à jamais ça gigue
Et reprend courage pour que déborde ta digue
Sinon… naufrage à qui jamais ne navigue
Hey big! Tu te tais tant que t’es dans la ouatte
Hey big! T’es pute tant que tu donnes la patte
Hey big! Tu boites tant que tu tends à droite
Hey big! Il est p’t’être temps que je te lâche un wack
Hey big! Tu te tais tant que t’es dans la ouatte
Hey big! T’es pute tant que tu donnes la patte
Hey big! Tu boites tant que tu tends à droite
Hey big! Il est p’t’être temps que tu montes au batt!